Il ne s’agit pas là de querelle de clocher. La réputation gastronomique de la France n’est évidemment plus à faire. Reste que de nombreuses villes se disputent le titre de capitale du bien-manger et je ne vais pas m’amuser à citer Brillat Savarin, Curnonsky et autres gourmands plus récents pour cautionner mon propos. Ni non plus à contester le titre à Paris qui compte tout de même beaucoup d’excellents chefs (j’y reviendrai…), ni non plus à Strasbourg pas mal lotie avec ses grands restaurants et ses aimables winstubs. Mais si j’affirme que Lyon peut prétendre à la première place, c’est parce que c’est une ville où l’on mange bien à peu près partout et pour un prix raisonnable.
C’est aussi parce qu’il s’agit d’un endroit où l’on ne plaisante pas avec ces choses-là. Hyper et supermarchés, certes, mais il vaut mieux que ce soit bon. Sinon…
Dans la capitale des Gaules, là où est installé et a prospéré Bocuse, son Auberge de Collonges et depuis un certain temps ses célèbres brasseries, les commerces alimentaires haut de gamme sont nombreux. Aux Halles de Lyon certes. Avec les meilleurs fournisseurs des plus grands chefs et qui sont devenus aussi ceux de gourmands qui viennent de l’Europe entière. Tous ceux qui font un petit stop retour du Midi ou des stations de ski et emportent sous vide les viandes sublimes du MOF Maurice Trolliet, les fromages de la Mère Richard, les charcuteries de Sibilia, les macarons de Sève…
Mais ce dont je veux vous parler aujourd’hui, c’est d’un supermarché des plus étonnants et que j’appellerai gastronomique.
Non, il ne s’agit pas d’un magasin de luxe où l’on trouverait tous les meilleurs produits frais sur un millier de m2 mais dans lequel les prix seraient très élevés, forcément très élevés. Trop facile !
Rien de tout cela et c’est ce qui fait l’originalité d’une ville comme Lyon, les Boucheries André (ben oui, ça s’appelle comme ça et ça n’annonce pas vraiment la couleur…) proposent le meilleur et le plus original à des prix sans concurrence.
La recette est simple. Les viandes, les fruits, les légumes, les plats traiteur viennent de la proche région à 75%. « Du pré à l’assiette » comme ils disent. Et ils font profiter leurs clients du fait que le circuit est court et avec peu d’intermédiaires. Les présentations sont astucieuses, les viandes proposées sous vide en quantité familiale ou solo, les restaurateurs y trouvent leur compte tous comme les célibataires ou les couples. Dites nous des nouvelles, en vrac, des escargots préparés, du pâté de tête, des tripes à la lyonnaise, du bœuf prédécoupé prêt à passer au wok, des volailles festives, foies gras, saucisson, charcuteries et de la crème fraîche de la Bresse… Je n’ai qu’un conseil à vous donner. Foncez , il y a 5 adresses en région lyonnaise dont une en banlieue de Lyon à Rillieux et le magasin est tout neuf.
dimanche 16 décembre 2007
LYON, CAPITALE DE LA GASTRONOMIE
Publié par Martine Montémont à 16:43
Libellés : Gastronomie
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