Au
point que 24 ans après, le site a accueilli son 10 millionième visiteur, ce qui
revient à dire que ce sont près de 500.000 personnes qui se pressent
chaque année pour découvrir le peuple de la mer. Du plus grand au plus petit –
on y présente 6 espèces de requins – des espèces fluorescentes, des poissons
couteaux et autres anguilles jardinières dans des aquariums adaptés et aussi
des habitants de charme comme les loutres et les phoques.
En
mai 2000, sont venus s’ajouter deux autres pavillons polaire et tropical et leur présentation et leur façon de
vivre continuent à générer l’enchantement.
La plus grande manchotière d’Europe
Si
on veut se lancer dans les superlatifs, on y parvient toujours à Océanopolis
qui a son lot de records et d’exclusivité. Mais il est vrai qu’en matière de
volume, les grandes structures américaines distancent le pourtant imposant
ensemble brestois. Reste qu’il soutient largement la comparaison en matière de
présentation.
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On
admire l’évolution gracieuse des espèces colorées comme si on plongeait à leurs
côtés, mais il faut absolument s’intéresser à l'AbyssBox, un aquarium infiniment moins
spectaculaire qui abrite celles des grands fonds. Il
ne contient que 16 litres d’eau et il est pressurisé à 181 bars, ce qui
restitue l’environnement à 1800 m de profondeur. On y observe des petits crabes
et de minuscules crevettes. Première mondiale, les chercheurs ont constaté que
ces dernières avaient produit des œufs.
Parmi
les curiosités à observer de près, il y a aussi les anges de mer, il s’agit
d’êtres gracieux et transparents qui ont pour habitude de suivre les courants.
Pour restituer leur milieu naturel, ils sont présentés dans une structure qui
ressemble fortement à un tambour de machine à laver et reproduit le mouvement
circulaire auquel ils sont accoutumés.
Les
passionnés de science et ceux que ces raretés auront intéressés pourront
d’ailleurs participer à la Nuit Européenne des Chercheurs organisée
le 26 septembre à partir de 19h.
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Ils
sont une quarantaine en tout. D’espèces variées comme les corfous, les corfous
sauteurs et sont très joueurs Les manchots royaux, plus grands, viennent des
terres australes. Comme les ours polaires, on trouve des pingouins en Arctique.
Les manchots, eux, sont au sud.
Signe
que ces espiègles oiseaux qui ne volent pas sont bien à l’aise dans la
manchotière, on repère des poussins qui viennent d’éclore et d’autres tout
duveteux qui font leur premiers pas. Ils
n’ont pas de nom et sont repérés par la bague qu’ils portent tous. Sauf
Dominique, un manchot que son soigneur (qui portait le prénom en question) a
sauvé au sortir de l’œuf, car il avait du mal à accrocher la vie. Il est là le
secret d’Océanopolis, l’affection pour les animaux, l’investissement de toutes
les équipes à leur service et les visiteurs le perçoivent parfaitement bien.
Il s’appelle Torpenn !
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L’émotion
quand une naissance survient est à son comble. Océanopolis se flatte d’avoir
compté 5 naissances de requins zèbre l’an passé et cette année, c’est une
petite femelle qui est venue au monde le 28 juillet et c’est une première en
Europe.
Comme
les soigneurs ignoraient tout du temps d’incubation des œufs (maintenant on
sait que c’est 173 jours…), les équipes se sont relayées jour et nuit avec des
caméras pour ne pas manquer l’éclosion. Au bout d’un certain temps, tout le
monde s’y est mis pour les soulager et les comptables, le service de presse et tout
le personnel a monté la garde.
C’est
cet investissement affectueux et passionné qui se ressent dans chacun des lieux
de l’ensemble. Vénus et Boucan, les loutres disposent d’eau douce pour préserver leur belle fourrure épaisse et brillante
des méfaits du sel et on est heureux d’apprendre que l’espèce est en train de
revenir sur nos côtes à l’état sauvage dans les rias et les abers et jusque
dans les rivières des Monts d’Arrée.
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L’automne en Finistère
Au
bout du bout de la France, sur cette terre ultime où tout commence et tout finit,
le temps est encore assez clément pour faire un tour sur l’Ile de Batz, épuiser les charmes de Roscoff, déguster les ormeaux bretons qu’élève Sylvain Huchette et suivre la
Côte des Légendes au Pays des Abers à l’extrême ouest de la pointe du
Finistère. Les prix, comme le soleil d’automne, sont doux
et tièdes. DécouvrirBrest aussi et son goût quasi immodéré pour
le jazz avec la programmation riche et éclectique de la Carène.
Rendez-vous
ensuite au printemps à la saison des hortensias, des choux fleurs, des
artichauts, des pommes de terre, des échalotes et des oignons…