vendredi 21 décembre 2007

CONNAISSEZ VOUS LE CHABICHOU ?


J’ai longtemps cru, figurez-vous, que je n’aimais plus du tout Courchevel et il y a de quoi !

Au tout début de l’essor de la station, dans les années 80, je me suis vue défendre, avec véhémence, ses acteurs cuisiniers et hôteliers. Non, le Byblos des Neiges entre les mains de Jean Paul Virot n’avait rien de snob, même si les people commençaient à y défiler. Non, le Pralong 2000 bien que Relais Châteaux ne prenait personne de haut, parce qu’il était entre les mains de Christine et Albert Parveaux.

Oui, le simple fait de déguster la soupe de légumes de Mado Cattelain à la Sivolière (d’ailleurs, le roi d’Espagne adorait le lieu, incognito s’entend…) pouvait plonger dans le ravissement et aussi celui d’inviter les écureuils au petit déjeuner. Et il y avait Michel Rochedy et son épouse Maryse, au Chabichou et eux valaient tout l’or du monde.

Et puis Courchevel a changé, les palaces ont poussé comme des champignons. Quoi de plus déprimant que de les voir tous volets fermés à la belle saison (cette débauche de luxe n’est utilisée que 4 mois par an…), quand seul le Chabichou était ouvert et qu’on venait crapahuter dans la montagne, explorer le parc de la Vanoise à la suite de Nicolas, le fils de la maison, avant qu’il ne se découvre lui aussi une passion pour la cuisine.

Courchevel a tant changé que la simple idée d’y retourner pouvait vous mettre le cœur au bord des lèvres. Une clientèle étrangère, fortement argentée jusqu’à donner la nausée, a investi les lieux et, dans les palaces, on en a rajouté dans l’obséquiosité. Alors quid de mon Chabichou au milieu des bouteilles de champagne à des prix vertigineux ?

Michel Rochedy, qui tient les fourneaux de sa maison depuis 40 ans, a signé un livre chez Glénat, qu’il a tout simplement baptisé « Le Chabichou » et, d’entrée de jeu, il annonce la couleur « Au Chabichou, Courchevel fait de la résistance » sont les premiers mots de l’ouvrage. Ah cher Michel Rochedy, on n’en attendait pas moins d’un homme de cœur !

On sait tout de lui à lire les premières pages en préambule de recettes stupéfiantes de naturel et de talent. Ses origines ardéchoises, dans cette montagne cévenole où les virages tournent encore plus que sur les routes de Savoie. Moi, qui connaît bien toute la maisonnée, je suis enchantée de découvrir, au fil de l’ouvrage et de l’album photos, le sourire de Sylvie, l’épouse de Stéphane Buron, fidèle second de Michel et qui, à elle toute seule, est un des bonheurs de la salle à manger tant son approche des clients est fraîche et naturelle.

Celui de Maryse bien sûr qui sait ce que signifie se battre pour que son homme puisse toujours exprimer son talent (« s’il vendait des frites sur la plage, il serait capable d’ajouter le morceau de persil qui ferait que l’on mangerait la marge, mais c’est comme ça ! », c’est d’elle…) et aussi que Christophe, l’autre fils de la maison, soit à ce point radieux sur les photos.

Ne nous y trompons pas, le Chabichou n’est pas un îlot à part dans une station qui aurait perdu le sens commun. Il n’y a pas d’un côté les palaces et de l’autre les lieux fréquentables. Tout le monde se presse au Chabichou et le soir, c’est en triple file que stationnent les voitures.

Alors, s’il vous manque une idée cadeau, amis gourmands, foncez sur le livre de Michel Rochedy, le pied du sapin vous en sera reconnaissant.
« Le Chabichou ou la Montagne apprivoisée », par Michel Rochedy aux Editions Glénat.

dimanche 16 décembre 2007

LYON, CAPITALE DE LA GASTRONOMIE

Il ne s’agit pas là de querelle de clocher. La réputation gastronomique de la France n’est évidemment plus à faire. Reste que de nombreuses villes se disputent le titre de capitale du bien-manger et je ne vais pas m’amuser à citer Brillat Savarin, Curnonsky et autres gourmands plus récents pour cautionner mon propos. Ni non plus à contester le titre à Paris qui compte tout de même beaucoup d’excellents chefs (j’y reviendrai…), ni non plus à Strasbourg pas mal lotie avec ses grands restaurants et ses aimables winstubs. Mais si j’affirme que Lyon peut prétendre à la première place, c’est parce que c’est une ville où l’on mange bien à peu près partout et pour un prix raisonnable.
C’est aussi parce qu’il s’agit d’un endroit où l’on ne plaisante pas avec ces choses-là. Hyper et supermarchés, certes, mais il vaut mieux que ce soit bon. Sinon…

Dans la capitale des Gaules, là où est installé et a prospéré Bocuse, son Auberge de Collonges et depuis un certain temps ses célèbres brasseries, les commerces alimentaires haut de gamme sont nombreux. Aux Halles de Lyon certes. Avec les meilleurs fournisseurs des plus grands chefs et qui sont devenus aussi ceux de gourmands qui viennent de l’Europe entière. Tous ceux qui font un petit stop retour du Midi ou des stations de ski et emportent sous vide les viandes sublimes du MOF Maurice Trolliet, les fromages de la Mère Richard, les charcuteries de Sibilia, les macarons de Sève…

Mais ce dont je veux vous parler aujourd’hui, c’est d’un supermarché des plus étonnants et que j’appellerai gastronomique.
Non, il ne s’agit pas d’un magasin de luxe où l’on trouverait tous les meilleurs produits frais sur un millier de m2 mais dans lequel les prix seraient très élevés, forcément très élevés. Trop facile !

Rien de tout cela et c’est ce qui fait l’originalité d’une ville comme Lyon, les Boucheries André (ben oui, ça s’appelle comme ça et ça n’annonce pas vraiment la couleur…) proposent le meilleur et le plus original à des prix sans concurrence.

La recette est simple. Les viandes, les fruits, les légumes, les plats traiteur viennent de la proche région à 75%. « Du pré à l’assiette » comme ils disent. Et ils font profiter leurs clients du fait que le circuit est court et avec peu d’intermédiaires. Les présentations sont astucieuses, les viandes proposées sous vide en quantité familiale ou solo, les restaurateurs y trouvent leur compte tous comme les célibataires ou les couples. Dites nous des nouvelles, en vrac, des escargots préparés, du pâté de tête, des tripes à la lyonnaise, du bœuf prédécoupé prêt à passer au wok, des volailles festives, foies gras, saucisson, charcuteries et de la crème fraîche de la Bresse… Je n’ai qu’un conseil à vous donner. Foncez , il y a 5 adresses en région lyonnaise dont une en banlieue de Lyon à Rillieux et le magasin est tout neuf.

lundi 10 décembre 2007

LES CHAMPIONS DU CAFÉ

6, 7, 8, 9 décembre… Le monde entier défile à Lyon pour admirer les scénographies de la Fête des Lumières et notamment la statue équestre de Louis XIV sur la place Bellecour, installée sous une boule à neige.

Le temps a fait de son mieux, donc nous remontons les artères de la Presqu’île jusqu’à la magnifique mise en lumière de l’église Saint Nizier qui évoque, à sa façon monumentale, la valse des saisons et on revient vers la rue de la République dans les effluves de vin chaud, de marrons chauds eux aussi, de soupe à l’oignon accompagnée d’assiettes de saucisson. Les commerces sont ouverts, du moins certains et c’est sympa en cette période où l’on fait la chasse aux cadeaux…

Et soudain, il s’arrête, ravi de son effet et se tourne vers sa compagne qui suit avec famille, copains et amis, peut-être venus de loin comme les quelques 4 millions de visiteurs qui auront déambulé dans les rues pendant ces 4 jours « tu as vu, il est là ! ». Elle a les yeux qui brillent. Elle est à Lyon, dans la capitale de la gastronomie et ce n’est pas un typique bouchon qu’elle espérait, ni l'entrée du restaurant de Bocuse. Non, elle cherchait le Starbucks Coffee, le concept américain qui vient tout juste d’ouvrir dans la rue de la République près de l’Opéra.

C’est le 41ème en France et le premier en région. Tous les autres sont à Paris et tous ceux qui voyagent en Europe savent qu’ils pullulent à Londres.
C’est un fameux pari pour l’enseigne née à Seattle en 1971 que d’investir la capitale du goût et de l’exigence et Cliff Burrows, Président de Starbucks Coffee EMEA, serait ravi de la petite scène dont j’ai été témoin, lui qui n’en revenait pas que des clients fassent la queue devant le salon de café de l’Opéra à Paris dès potron-minet le jour de l’ouverture (bon d’accord, c’étaient des américains de Seattle justement, mais l’anecdote est savoureuse…).

Sinon que, pour avoir droit au Caffe Latte de Carrie Bradshaw (quelque chose me dit que les dirigeants de Starbucks, fines mouches, auront fait du placement de marque dans « Sex and the City », le film, qui sort au printemps...), au Caramel Macchioto (sirop vanille, lait, mousse de lait, café, caramel) des héroïnes du « Diable s'habille en Prada » et d'Alli Mac Beal, il fallait faire la queue jusque dans la rue.

Succès phénoménal ? Ben non, les baristas (c’est ainsi qu’on appelle ceux qui servent…) emmenés par Frédéric Goué n’avaient l’air ni débordés, ni stressés. Il semblaient plutôt prendre leur temps et personne ne s’imposait le rythme du Mac Do.

Il faut dire que ce n’est pas le même produit et les Starbucks sont jaloux de la qualité de leurs cafés (rien que des Arabicas des meilleures provenances et des milliers de combinaisons possibles) plutôt excellents, plutôt pas donnés. Mais on est bien autour des guéridons et sur les canapés du bar. Gageons enfin que le personnel va prendre le rythme et le service du café gagner en fluidité…

samedi 8 décembre 2007

AU PAYS DES MARRONS GLACES

C'est à Noël que l'on profite au mieux des marrons glacés. On les offre et on s'en régale et ce n'est pas d'hier. Louis XIV lui même... Et sans doute Marie-Antoinette qui ne plantait peut-être pas ses jolies dents dans les macarons, mais certainement dans les marrons confits qui, eux, avaient déjà été inventés.

On trouve la trace des marrons confits dès 1667, sous la plume du sieur de la Varenne, dans "Le Parfaict Confiturier" et depuis, les marrons glacés migrent des châtaigneraies ardéchoises sous le sapin de Noël. Sans se priver toutefois de se faire savourer toute l'année. Il faut dire qu'il y a six mille tonnes de châtaignes produites en Ardèche chaque année, le premier département à fournir les gourmands et autres amateurs.

Certes, les marrons finissent aussi en soupe, en ragoût, en purée, en gratin, mais c'est glacés qu'ils acquièrent leurs lettres de noblesse et dans une variante plus quotidienne, la crème de marrons.

Cela dit, comme tout produit noble, le marron glacé a ses industriels aristocrates : Clément Faugier, une grande marque ardéchoise connue de tous. Elle porte le nom de son fondateur qui a industrialisé la fabrication du marron glacé pour que tous puissent en profiter. Et la vénérable maison Sabatonqui fête cette année ses cent ans.

En digne successeur de son grand-père Paul Roch Sabaton, Christophe Sabaton continue l'aventure familiale. En célébrant cet anniversaire, avec la création d'un marron glacé plus petit, moins sucré et avec un goût de châtaigne plus franc. Tous ceux et celles qui surveillent leur ligne applaudissent ! Ils seront présentés dans des boîtes métalliques à l'ancienne. Idéal pour les cadeaux. Quant aux Marrons Glacés d'Aubenas, sous la férule et les exigences de la famille Imbert, ils ne se contentent que du meilleur quand il s'agit de choisir les marrons.

Il faut observer seize étapes pour fabriquer un marron glacé et le confisage dure vingt et un jours, mais Eric Chabot, pâtissier en son Château Clément, à Vals les Bains, nous apprend à les réaliser en trois minutes, à partir de marrons au sirop. Ça nous va bien !

Video : Les marrons glacés d'Ardèche sur rhonealpes.tv

jeudi 6 décembre 2007

SUR LES TRACES DU RENARD
DE LUC JACQUET


Le cinéaste réalisateur de la "Marche de l'Empereur" a quitté les étendues glacées de l'Antarctique pour les paysages somptueusement naturels de la montagne de l'Ain. Là où il est né, là d'où il vient. Il en parle avec émotion, tout comme d'autres "people" originaires du premier département de France : le couturier Nicolas Fafiotte, le défenseur de l'Olympique Lyonnais François Clerc et d'autres encore... L'histoire, c'est celle d'une petite fille qui rencontre un vrai renard qui va la conduire dans une nature secrète et sauvage. Un peu comme dans Le Petit Prince de Saint Exupéry, mais à l'envers puisque c'est le renard qui mène la danse : "Le Renard et l'Enfant" de Luc Jacquet est à découvrir au cinéma à partir du 12 décembre et le département de l'Ain toute l'année. Découvrez le calendrier complet des balades sur les traces du film "le Renard et l'Enfant" ! Balades à la demi-journée ou à la journée. Départ sous réserve d'un nombre suffisant de participants (6 minimum). Téléchargement...

lundi 26 novembre 2007

ARDELAINE : LE TRICOT SUPER STAR !

Toutes les filles ont repris les aiguilles, même, et surtout, les stars de Hollywood. Nul doute, le tricot et le travail de la laine est super tendance. En Ardèche, Ardelaine le sait et y croit depuis belle lurette !

Il a fallu quelques années de galère pour les cinq "illuminés" (soit dit en toute affection) qui ont décidé en 1975 de redonner vie à la dernière filature d'Ardèche et de relancer la filière laine dans la région. L'ancien bâtiment était vieux de cinq siècles, l'aventure laine a donc commencé par de la maçonnerie et de la charpente. On passe sur les doutes, en plein essor des matières artificielles (les années 70, pensez !), il fallait avoir la foi chevillée au corps. N'empêche qu'aujourd'hui les créateurs d'Ardelaine ne sont plus à la traîne, mais bien dans le vent et même devant.

Sur place, un musée vivant propose deux parcours autour de l'histoire et les techniques du travail de la laine du néolithique à nos jours : "Du mouton au pull" et "La laine en révolution" avec des démonstrations et des films. Des ateliers en famille sont également proposés pour apprendre à filer, tricoter, fabriquer des coussins. Les fashionitas adorent !

On vend chez Ardelaine des vêtements, des couettes, des matelas, des oreillers et bien sûr du fil à tricoter dans toutes les épaisseurs et dans des coloris naturels ou teintés, mais les teintures sont sans métaux lourds. Toute la filière est exploitée, de la tonte des moutons à la vente des produits et elle crée bien sûr des emplois. En plus, il s'agit d'économie solidaire. Nul besoin de travailler avec le tiers monde pour respecter les producteurs et payer leur travail et leur matière première au juste prix. Ça se passe aussi en bas de chez soi !

De nombreuses animations sont organisées, par exemple, on peut assister à la tonte des moutons (les enfants adorent) et participer à des ateliers laine. C'est là que l'on voit que la laine recueillie est traitée dans le respect de l'environnement, lavée avec du savon biodégradable et qu'elle ne subit aucun traitement chimique. On pourra aussi se rendre à des journées portes ouvertes, des ateliers (en juin) pour en savoir plus et participer également à des week-ends à thème. Le sujet est inépuisable !

Les ateliers Ardelaine sont installés en Ardèche à Saint Pierreville au lieu-dit "Puausson" au bord d'une petite rivière qui alimentait les roues de la fabrique. On peut acheter les produits sur place à des prix de fabrique, dans les salons et foires bio et sur catalogue (il est distribué chaque année au mois d'octobre). Toute la collection est présente sur le site qui est actuellement en cours de mise à niveau. On ne peut pas encore commander en ligne, mais vous pourrez le faire prochainement et vous trouverez plein de nouvelles informations sur la laine, la SCOP Ardelaine, son musée vivant, les animations, les évènements... C'est une des démarches touristiques innovantes présentée au Forum Innovation & Tourisme de Lyon le 29 novembre 2007.

NOUVEAU TOURISME A TRAVERS L'EUROPE


St. Christopher's Inns est une chaîne européenne d'hébergements touristiques pour jeunes, implantée au Royaume-Uni, à Bruges, Amsterdam et Berlin. L'ouverture d'une auberge de 275 lits à Paris 19e est prévue pour Décembre 2007.

Les auberges St. Christopher's offrent aux jeunes touristes les meilleures conditions de confort, de sécurité et de propreté, dans des emplacements très centraux, à des conditions tarifaires très avantageuses. Elles proposent différent types d'hébergement, pour répondre à toutes les demandes, du grand dortoir avec salle de bains commune, à la chambre d'hôtel traditionnelle. Plus qu'un simple endroit où dormir, elles proposent toutes les activités permettant de s'amuser et de se rencontrer, notamment un bar très festif.

Le concept St. Christopher's s'adresse en priorité aux voyageurs indépendants, jeunes adultes (18-30 ans) essentiellement étrangers, en voyage itinérant à travers l'Europe. Néanmoins, certaines auberges sont adaptées à l'accueil des groupes. Pour permettre aux clients de profiter au mieux de leur séjour, les lits sont faits, le petit-déjeuner est offert, des activités et excursions sont organisées, et bien évidemment il n'y a pas de couvre feu.

St. Christopher's ambitionne de couvrir d'ici quelques années les principales destinations fréquentées par cette clientèle en Europe, pour offrir une alternative à la fois festive et qualitative à l'offre existante des autres opérateurs indépendants. A cet égard, le marché français est une des priorités du groupe, notamment Paris et Nice. St. Christopher's recherche activement des emplacements en France, en hôtellerie traditionelle ou à travers des partenariats avec des collectivités locales.

Enfin, le groupe est particulièrement fier de son implication continue dans la formation et le développement de son personnel à travers son programme Footsteps plusieurs fois récompensé, et de ses implications dans des oeuvres caritatives, notamment le London Sailing Project. Il est fier également de son mode de fonctionnement informel, ouvert et responsabilisant qui permet à chacun de s’épanouir.

C'est une des démarches touristiques innovantes présentée au Forum Innovation & Tourisme de Lyon le 29 novembre 2007.

dimanche 25 novembre 2007

LYON, LE MARCHE DE NOEL
ET LES LUMIERES

Le Marché de Noel de Lyon, second de France juste après Strasbourg, se marie cette année à la célèbre Fête des Lumières avec une oeuvre lumineuse de plus de 5 m de haut qui sert de porte d'entrée à la manifestation quand on arrive de Perrache. Les spectateurs émerveillés déboucheront sur un village de 140 chalets tout habillés de blanc. C'est le Canada, pays de Noel et de neige avec ses caribous, ses tipis et sa cabane à sucre qui est l'invité d'honneur cette année. Du 24 novembre (c'est nouveau) au 24 décembre, gourmands et amateurs de merveilleux ont rendez-vous avec les santons, les bijoux, les bougies, les objets d'artisanat d'art et toutes les gourmandises de la région et du monde entier. La fête des Lumières aura lieu du jeudi 6 au dimanche 9 décembre 2007. Plus de 80 rendez-vous sont proposés au public dans toute la Ville : façades, places, jardins et autres espaces publics se transforment sous la lumière et offrent des spectacles uniques ! Qu’ils soient spectaculaires ou intimistes, contemplatifs ou participatifs, poétiques ou décalés, tous proposent une rencontre originale avec la lumière, et un visage inédit de Lyon - France.

LOW-COST: LYON AVEC ROISSY


Deux Airbus A319 flambants neufs vont s'installer sur la base de Lyon Saint Exupéry, une des deux plates-formes, avec Roissy Charles de Gaulle, investies dès le printemps prochain par EasyJet la première low-cost française. D'ores et déjà, on peut réserver sur les 2 vols quotidiens Lyon-Bordeaux qui décolleront à partir du 4 avril 2008. Le trajet aller est à 31,49 EUR. Au même tarif, les 2 vols quotidiens vers Toulouse, les 3 vols hebdomadaires vers Porto, 4 hebdos vers Lisbonne, 5 vers Casablanca et 3 vers Marrakech. A 38,49 EUR, c'est un vol quotidien vers Venise, la sérénissime.

NICE, L'ART LE LONG DU TRAMWAY

La ville de Nice inaugure son tramway. Et avec lui, 15 artistes internationaux investissent l'espace le long de sa ligne. Ils participent à la volonté de transformation, de modernisation, d'embellissement urbain et de démocratisation culturelle de ce territoire en pleine mutation, marqué depuis plus d'un siècle par une forte présence artistique. Les oeuvres d'art qui jalonnent le trajet du tramway constituent un véritable musée contemporain à ciel ouvert. Ainsi, la Communauté d'Agglomération de Nice Côte d’Azur et l'Office du Tourisme et des Congrès de Nice organisent des visites guidées nocturnes à partir de fin novembre. Chaque vendredi, dès le 30 novembre, à 19 h, ce circuit, commenté en français/anglais, conduira pendant 2 heures environ, les visiteurs munis de leur titre de transport, tout au long des 14 oeuvres à l'heure où commence leur scénographie lumineuse. Les tarifs sont de 6 euros pour les adultes; de 3 euros pour les enfants jusqu'à 10 ans; gratuit pour les moins de 4 ans. Inscription dans les bureaux de l'Office. Le rendez-vous est fixé dans les locaux Ligne d'Azur - 3 place Masséna entre 18 h 30 et 18 h 45.
Les quatre axes artistiques

LE PETIT MONDE DE GREGORY COUPET


Quand il n'est pas dans les cages de l'Olympique Lyonnais ou de l'équipe de France de Foot, "Greg" donne du temps aux enfants malades. Il est le parrain de l'Association "le Petit Monde" qui ouvrira en avril 2008, 42 studios pour les familles des enfants malades juste à côté de l'hôpital Mère - Enfants à Lyon. Pour qu'ils puissent passer du temps avec leur famille et leurs copains. Greg a promis de passer de temps en temps taper dans la balle avec eux. En attendant et pour récolter des fonds, un dîner de charité, au cours duquel 12 personnalités démontreront leurs qualités artistiques, est organisé le 28 novembre au Casino Le Lyon Vert. On entendra chanter Gérard Collomb, le maire de Lyon (sans doute influencé par Bernard Kouchner, mais c'est la 3ème fois qu'il participe...) et aussi le patineur, champion olympique Gwendal Peizerat. Prix de la soirée 125 EUR dont 50 reversés à l’association. La Video du 8 decembre - Fete des Lumieres à Lyon.

samedi 24 novembre 2007

UNIQUE EN FRANCE, UN MEDISPA
A LYON

Les belles new-yorkaises ont pris l'habitude de se remettre entre les mains expertes de professionnels de la beauté et de la santé avec la formule Médispa. C'est aussi le cas pour les lyonnaises et les européennes dans ce centre qui propose des soins minceur avec massage et remodelage, mais aussi des cures de gélules à faire chez soi et des traitements antiâge (injection de Botox, acide hyaluronique, mésothérapie...) Mais toujours avec expertise médicale préalable même s'il s'agit de soins non invasifs. Le tout nouveau procédé de rajeunissement pour lisser, resserrer et remodeler la peau, "Face by Thermage" est également proposé dans ce bel hôtel particulier en bordure du Parc de la Tête d’Or qui est une manière de Central Park lyonnais. Un des plus grands et plus beaux d’Europe.

L'ÉGYPTE ANTIQUE
AU MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE LYON

Ces dernières années, l'Institut d'égyptologie Victor-Loret - Université Lumière Lyon 2 - a déposé au Musée des Beaux-Arts (MBA) sa riche collection d'objets (près de 2590), d'époques et de provenances diverses. Jusqu'au 21 janvier 2008, l'exposition présente une large sélection de ces objets, chefs-d'oeuvre de l'art égyptien et simples objets familiers. A travers eux sont évoqués différents aspects de la civilisation de l'Egypte ancienne, les croyances (figurines de manifestations divines, amulettes protectrices...), le rituel funéraire (vases canopes, serviteurs funéraires, bandelettes de momies...) et la vie quotidienne (paniers en vannerie, objets de toilette et de parure...), pendant près quatre millénaires, de la période pré-dynastique aux premiers temps chrétiens. Outre leur valeur archéologique et artistique, ces objets sont le témoignage de l'histoire des découvertes majeures de la fin du XIXe et du début du XXe siècle (les cachettes royales, la nécropole d'Antinoé, la fouille du village des artisans de pharaon à Deir el-Medineh, etc.) et de l'oeuvre des grands égyptologues Victor Loret et Gaston Maspero : Vidéo : restauration d'une tunique égyptienne de la collection de l'institut d'egyptologie Victor-loret

LE NOUVEAU DESIGN
DES AGENCES CLUB MED


La stratégie de montée en gamme du Club Med s'accompagne d'un grand programme de rénovation de ses agences qui se poursuit en 2007 avec la refonte des enseignes et vitrines des 47 agences Club Med Voyages françaises directement inspirée du concept de celle des Champs Elysées. Le déploiement sur l'ensemble du réseau monde sera finalisé d'ici fin 2009. Pour illustrer le nouveau positionnement haut de gamme, convivial et multiculturel du Club Med, les matériaux nobles sont à l'honneur. Chaque agence bénéficie de 2 types de vitrine : une vitrine image et une vitrine plus commerciale. Dans la vitrine image sont diffusés pour la première fois, dans le secteur du tourisme, des films qui illustrent l'expérience Club Med en Village sur 3 écrans transflectifs, dont la particularité est d'absorber la lumière pour que les films soient parfaitement visibles de jour comme de nuit. De plus, pour renforcer encore cette idée du rêve, ces écrans se dévoilent à travers un nuage délicat de perles. La seconde vitrine met, elle, en avant les différentes offres promotionnelles du Club Med grâce à des formats d'affiche à la fois innovants, impactants et très élégants qui contribuent à l'épuration globale de la vitrine. Ce nouveau concept inédit a été inauguré sur l'agence Club Med Voyage de Boulogne Billancourt, située au 174, bd Jean-Jaurès. Visite virtuelle de l'Agence Club Med Voyages des Champs Elysées