vendredi 20 mai 2016

À LA PLACE DU CLUB MED ?

TUI Store StrasbourgLe nouveau TUI Store à Strasbourg. Voir la vidéo... (2:45)
Depuis que le Club Med vise le haut de gamme et les tarifs qui vont avec, les Français, et pas seulement les nostalgiques du « sea, sex and sun » dans les villages de cases, se sentent orphelins de la formule qui a un peu inventé les vacances...

Il y a bien eu des marques comme Belambra qui a d’ailleurs racheté certains villages à l’entreprise fondée par Gilbert Trigano et depuis un moment déjà entre les nobles mains d’Henri Giscard d’Estaing. Et aussi Marmara et de nombreuses formules club dont les familles raffolent, mais pour les adeptes de vacances libres, « all inclusive », raffinées et pas forcément hors de prix, ça ne le faisait pas vraiment.

Des marques en « magasins ».
Marmara justement, parlons-en. Si la marque est connue, le tour-opérateur – sa marque ombrelle comme on appelle ça en marketing – l’est bien moins. Marmara, Nouvelles Frontières, Passion des Îles et Aventuria dépendent désormais de TUI, un groupe allemand aux solides ambitions qui a décidé de ne plus rester dans l’ombre.

À partir de septembre TUI, numéro 1 mondial du voyage va s’afficher avec la mise en place de TUI Stores pour accueillir le public. Il en existe déjà 8 en France. Le tout premier a été ouvert à Strasbourg, suivi de Levallois-Perret, Rouen… Sachant que les 2/3 des ventes se font en province, l’implantation y est d’autant plus précieuse.

Il y en aura 25 fin 2016 et 52 à l’échéance de septembre 2017. Deux sont en prévision à Lyon, un à la Part Dieu à la place de l’agence Nouvelles Frontières et un autre en presqu’île, envisagé sur 200m2.
Dans le même temps, un avion Jetairfly, qui deviendra à terme TuiFly sera basé à Lyon, de même qu’à Paris, Nantes, Lille et Toulouse. Ce qui rend toutes les destinations soleil accessibles sans se poser de question sur le transport aérien. C’est une affaire qui tourne.

Des formules pour tout le monde
Pour autant TUI ne se désintéresse pas du digital, mais dans un marché, comme celui des loisirs qui se développe vitesse Grand V, le contact personnel reste essentiel. On débroussaille sur le web et on finalise en agence. Le but étant d’offrir aux clients un interlocuteur qui connaisse parfaitement le produit qu’il compte acheter. C’est une simple question d’organisation. Si ce n’est pas le cas de la personne que l’on a en face de soi, celle-ci dispose d’une liste de collègues concernés et il peut mettre l’un d’entre eux directement en contact avec le client. Et pas se contenter de dire qu’il va se renseigner.

Pour piétiner les plate-bandes du Club Med qui les a laissées bien en friche, des produits thématiques vont être proposés. Pour les couples avec Sensimar, Sensatori pour les hôtels 5 étoiles dans le créneau « bien-être », Magic Life pour les sportifs, Splashworld pour des séjours avec parc aquatique intégré. Nouvelles Frontières de son côté continue de proposer 230 circuits sur une centaine de destinations et ses formules sur mesure.


« Le problème quand on veut, comme le Club Med, faire la conquête de la clientèle haut de gamme en proposant l’équivalent en tridents, des établissements 5 étoiles, on déçoit forcément les clients qui n’ont pas l’habitude qu’on ne cire pas leurs chaussures et renâclent un peu devant les formules buffets, même si fastueuses. Que l’emplacement soit sublime, comme ils savent faire et l’établissement de grande tenue n’y change pas grand-chose. Quadrature du cercle…
  

Marmara lui-même va développer son offre haut de gamme avec plus de 80% des clubs en 4 M et 5 M et 13 nouveautés qui s’adossent à la profusion de nouvelles lignes au départ des aéroports dans toute la France.


Un déploiement qui ne s’est pas fait facilement car, si les destinations qui cartonnent restent en Méditerranée, avec l’Espagne (et surtout les Canaries), la Grèce, Chypre, l’Italie, la Croatie, il a fallu inverser complétement les offres de destinations pour correspondre à la demande. En 2011, Marmara, par exemple faisait 85% de son chiffre d’affaires avec la Turquie et le Maghreb. Aujourd’hui, c’est tout l’inverse, et TUI ne propose même plus l’Egypte.

vendredi 13 mai 2016

FIESTAS BOURGUIGNONNES

Country break Saône et LoireCountry break Saône et Loire. Voir la vidéo... (0:30)
Formidablement située entre Paris et Lyon, la Saône-et-Loire fait la jonction entre les deux « peuples » urbains les plus concernés par les « breaks » de fin de semaine ou de quelques jours...

De la verdure, il y en a à foison, mais aussi beaucoup d’arguments culturels et gourmands qui s’articulent autour de nombreuses manifestations qui sont autant de prétextes à l’échappée belle.
Des artistes et des vins.
Les 14 et 15 mai, c’est la 12ème édition du Prix des Charmes à la Cave de Lugny en collaboration avec l’Office du Tourisme de Fleurville. Les vignerons qui fêtent le label « Vignerons en Développement » obtenu en 2015 seront présents pour raconter leur métier. La cuverie sera illuminée en couleurs et les visiteurs mis à contribution pour élire l’œuvre qui recevra le Prix des Charmes parmi celles exposées par des artistes sur le thème « Les métamorphoses de Lugny ».

Ils sont invités à un parcours ponctué de dégustations avec un verre sérigraphié offert. Une occasion de reconstituer sa cave puisque les cuvées seront proposées à des tarifs préférentiels. Pour la première fois, une restauration sur place est organisée, et non des moindres, puisqu’il s’agit du Food Truck « Le Bœuf Bourguignon » dont le concept qui propose de la viande française et des produits locaux a été lancé par Thierry Marx.


 « De tous les crémants que j’ai eu l’occasion d’apprécier, ma préférence va au Crémant Blanc de Blancs de la cave de Lugny. Magnifique sur des huîtres d’Utah Beach dégustées chez Merle aux Halles de Lyon.
  

Avec plus de 900 producteurs de l’AOC Mâcon, 12 caves coopératives et 400 caves particulières, l’Union des Producteurs de Vins Mâcon ont de quoi alimenter la curiosité des participants aux Mâcon Wine Note qui vont se presser les 20 et 21 mai sur l’Esplanade Lamartine pour participer à des dégustations, des ateliers sur le thème du vin et du terroir et s’immerger dans « La Cave aux Arômes », une balade olfactive qui permettra de découvrir les subtilités des vins de Bourgogne. Le tout sur fond de musique et de danse. Flamenco, reggae, soul funk, twist and rock, jazz…


Le Chardonnay, c’est bourguignon !

C’est une initiative californienne qui a titillé les viticulteurs du petit village de Chardonnay (200 habitants tout de même !) quand ils se sont aperçus qu’ils avaient lancé le Chardonnay Day en 2009 pour célébrer ce cépage voyageur mondialement connu.

Pas question de s’en laisser compter. Le Chardonnay Day Bourguignon aura donc lieu le jeudi 26 mai. En hommage au docteur Jules Guyot qui avait développé dans les années 1860 une méthode de taille que les vignerons utilisent toujours et qui permettaient aux souches de vigne d’atteindre l’âge respectable de 60 à 80 ans.

C’est à partir de 18 heures que les amateurs pourront aller à la rencontre des vignerons, des cadoles et des bistrots du village et participer à un mâchon bourguignon. Une manifestation qui pourrait bien être appelée à se développer.

L’art tribal à la campagne. Pourquoi pas ?

« Évidemment, on en profite pour visiter la Cité Abbaye de Cluny avec son bourg monastique, ses églises et son Hôtel-Dieu qui étendait son influence sur toute l’Europe au Moyen-Âge. Pour se poser, l’hôtel de Bourgogne est au cœur du site et on peut aussi goûter aux charmes du Potin Gourmand parfaitement bien situé. Un service de navettes est organisé pour rallier Besanceuil dans le cadre de forfaits de 2 à 4 nuits proposés pour la circonstance. » 

Une foire qui va abriter la 1ère édition du « Bourgogne Tribal Show » va se dérouler du 26 au 29 mai à Besanceuil, un petit hameau près de Cluny. L’occasion de découvrir des chefs d’œuvre des arts traditionnels d’Afrique, d’Océanie, d’Asie et des Amériques sur les terres du marchand d’art contemporain et collectionneur d’art tribal Bruno Mory.