Le Tour de France, ce n'est pas seulement cette compétition cycliste entachée de problèmes de dopage. Même si ça ferait bien de la peine à mon grand-père, s'il apprenait aujourd'hui que peut-être Anquetil... Lui qui n'avait pas le goût des perdants et des deuxièmes méritants, s'invectivait copieusement avec mon père qui soutenait Poulidor, l'éternel second (en fait, ils étaient limousins, qui plus est nés dans la Creuse, tous les deux et ceci explique un peu cela...)
Ça se passait derrière les volets tirés de la maison, orientée à l'ouest, au grand soleil des dimanches après-midi qui aurait empêché de bien voir l'image de la télé noir et blanc. Les commentaires du présentateur que l'on percevait à travers le filet des fenêtres ouvertes était aussi rafraîchissant que l'ombre des acacias de la cour et la limonade qui embuait les carafes et que l'on essayait de préserver des guêpes gourmandes.
En même temps que le coup de pédale des champions, on appréciait les paysages de la douce France (et je ne vous dis pas quand la TV couleur a débarqué). Mon grand père, toujours lui, était un peu ronchon quand le Tour s'échappait du territoire national. Ce n'était pas un nationaliste chauvin pour autant (il avait fait les grèves de 36, alors...), mais il aimait que les caméras s'attardent sur les vignes bourguignonnes, dans les fameux cols des Alpes et partout où les paysages étaient sublimes.
C'est ce qui fait le charme du Tour de France et en fait aussi une des plus belles promotions pour le tourisme dans l'hexagone. Il y a ceux qui veulent à tout prix se trouver sur les bords de la route et qui, après Dinard (35-Ille et Vilaine) et Cauterets (65 – Hautes Pyrénées), chercheront à se loger à l'Alpe d'Huez (38-Isère) le 23 juillet et au départ à Bourg d'Oisans (38-Isère), juste à l'entrée du Parc des Ecrins.
Ils trouveront leur bonheur en cherchant leur appartement, aux Terrasses de l'Alpe par exemple, dans une résidence orientée plein sud et, si le temps que nous paraissions, la location est déjà prise, ils pourront profiter du nouveau service "rayon kilométrique" de Location-et-Vacances qui étend la recherche dans un rayon de 10 à 50km autour du choix initial. Ce qui n'est pas la mer à boire quand il faut les couvrir pour se rendre là où l'on désire.
Mais le Tour, pour tous ceux qui ne sont pas fans des klaxons de la caravane et ne courent pas après les objets publicitaires, c'est aussi, toujours à la télé, l'occasion d'admirer des paysages et de se promettre d'y aller en vacances. On se souvient de Courchevel accueillant une étape et de l'engouement immédiat du public pour les lacets de la montée, les alpages bordant la route et les massifs de la Vanoise.
Dommage, vraiment dommage que ceux à qui cette montagne d'été a pu faire envie, ne trouvent là-haut en juillet août que des palaces aveugles et presque tous les commerces fermés. Mais le Chabichou, lui, est ouvert et c'est une occasion unique d'y séjourner, car les tarifs n'ont rien à voir avec ceux pratiqués en hiver. Reste aussi que dans les stations moins élevées, saison et animations battent leur plein. C'est ça la montagne l'été, le plein de santé pour affronter la rentrée et c'est mon combat de toujours. Ne la ratez pas, elle est bon marché et amicale.
Bonnes vacances...
samedi 12 juillet 2008
LE TOUR DU TOUR
Publié par Martine Montémont à 14:49
Libellés : Forme, Gastronomie, Hébergement, Vacances
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