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La
différence entre l’hiver européen gris et pénétrant et le grand blanc québécois,
c’est la neige (la nâeige comme ils
le prononcent). Brillante, lumineuse, elle reste au sol toute la saison et elle
fédère et rassemble tous les charmes de l’hiver (l’hivâer comme ils disent aussi avec cet accent charmant et
délicieusement dépaysant). Les
Québécois ne boutonnent jamais leur manteau dehors. Ils le font à l’intérieur.
C’est un apprentissage essentiel si on veut profiter de Noël à Montréal, à
Québec et sur les rives du Saint Laurent pris dans les glaces.
Dans
la chaleur de la maison, du train ou du centre commercial et partout où l’on
est à l’abri, on accumule les pelures
comme on appelle là-bas les couches de vêtements et on s’emmitoufle dans une
doudoune de la marque Kanuk comme on
nous l’a recommandé. On enfile les bottes Sorel que l’on peut même acheter sur Internet avant le départ, les mitaines qui ne sont pas, comme chez
nous des gants sans extrémité pour les doigts, mais de vraies moufles bien
chaudes et on n’oublie pas la tuque
pour se protéger la tête. Et en avant pour affronter les – 30°, -
40° et le blizzard s’il y a lieu du «grand
hiver vif comme une claque » comme le chante Beau Dommage.
Une saison pleine de ressources
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De
l’hôtel La Ferme et depuis la petite ville de Charlevoix, on prend le train
pour arriver au pied des pistes. Rien à voir avec les pistes des Alpes et de quelques montagnes que ce soit en France.
Il ne faut pas chercher la comparaison et c’est ça qui est intéressant.
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Ici
comme ailleurs le wi-fi est puissant et totalement free et on ne dira jamais à
quel point c’est agréable en comparaison avec la plupart des hôtels européens
qui seraient bien capables de vous fournir, un beau jour, l’eau du robinet au
moyen d’un code long comme un jour sans pain.
Les
aventuriers urbains tenteront l’Hôtel de Glace qui
est bâti au plus fort de l’hiver entre janvier et mars et déconstruit ensuite
avant qu’il ne fonde par lui-même. Les lits de glace sont chaudement
équipés de couettes moelleuses et de sur-matelas imperméables. Il y a 44
chambres et suites décorées suivant des thèmes variés et en 2014, c’est celui
de la « Reine des Neiges », l’animation Disney qui a rencontré le
plus de succès.
Pour s’assurer et se rassurer sur le
contact de la glace, on ira prendre un verre au bar de glace et on s’apercevra
qu’ils sont traités pour ne pas coller aux doigts.
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A
la rencontre des Premières Nations
Des verres de glace, on en utilise
aussi pour prendre un apéritif au bar de glace, autour du feu et du tipi installé dans le jardin
enneigé de l’Hôtel des Premières Nations. Un lieu exquis avec
de belles fourrures et des objets fabriqués par le peuple amérindien, les
Hurons-Wendate qui vit dans le village Wendake au cœur même de
Québec.
Il faut absolument s’y arrêter pour
admirer la Maison Longue construite sur le modèle de l’habitat des tribus d’autrefois.
Ce peuple de cueilleurs-pêcheurs-chasseurs, par ailleurs fin diplomate et
installé au Canada des centaines d’années avant l’arrivée des colons européens,
sait parfaitement organiser ses activités touristiques. Au restaurant, on déguste du gibier accommodé
avec des épices de la forêt boréale, des poissons fumés maison et même de la
viande de phoque qui ressemble un peu à du foie de veau très noir.
Dans un confort parfaitement moderne,
décoré d’œuvres d’artistes autochtones sublimes, on s’intéresse aux histoires racontées
en goûtant la bière maison. On apprend ainsi que le tabac, la sauge, le foin d’odeur
et le cèdre blanc comptent parmi les herbes sacrées et on termine sur une tisane
inuit du Labrador à base de petit mûrier, appelé camarine noir, de genévrier et
de cranberry.
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Des
fêtes encore plus chaleureuses
Les
Québécois ont du goût pour la fête et tout ce qui réconforte. La fin de l’année
est donc l’occasion de réjouissances nombreuses de cet autre côté de l’Atlantique. A
Montréal, le parc du Mont Royal se transforme en un immense terrain de jeux de
neige et, entre le 14 décembre et le 5 janvier, c’est le déroulement des
festivités de Montréal en Fêtes dans la vieille ville avec des chants
de Noël à la Chapelle Notre-Dame-de Bon-Secours, sans oublier la brigade du
réconfort qui va gentiment à la rencontre de ceux pour qui la fête n’en est pas
une.
Les 30 km de galeries du RESO avec les boutiques, les bars et les restaurants sont évidemment noires de monde au moment de la course aux cadeaux et tout le monde se retrouve pour la Party du Nouvel An place Jacques Cartier pour assister au concert, admirer le feu d’artifice et danser jusqu’au bout de la nuit dans la discothèque à ciel ouvert.
Les 30 km de galeries du RESO avec les boutiques, les bars et les restaurants sont évidemment noires de monde au moment de la course aux cadeaux et tout le monde se retrouve pour la Party du Nouvel An place Jacques Cartier pour assister au concert, admirer le feu d’artifice et danser jusqu’au bout de la nuit dans la discothèque à ciel ouvert.
Moins
cosmopolite et plus romantique Québec cité revêt ses habits de lumière et le 24
décembre, la messe de Noël à la Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec qui fête ses 350 ans avec des manifestations particulières qui durent jusqu’au 28 décembre, devrait être
célébrée dans une ferveur particulière.
De la France, le Québec a gardé le goût des bonnes choses. Pour le réveillon, on
fait ses achats au marché du Vieux Port remarquablement achalandé. On y rencontre des producteurs et commerçants dont
certains sont même venus de France pour s’y installer et entretenir leur
savoir-faire, souvent bio. Certains d’Alsace, d’autres de Franche-Comté ou d’autres
régions.
Pascal Miche, un Belge qui a épousé une Québécoise a mis au point dans son Domaine de la Vallée du Bras dans la région de Charlevoix, l’Omerto, un vin apéritif de tomate sur la nature duquel bien des sommeliers se cassent les dents. Sec, il accompagne fort bien un poisson fumé ou des coquillages et, dans sa version moelleuse, il fait merveille sur un foie gras ou sur les desserts. Pascal est un des 40 producteurs de la Route des Saveurs de la région de Charlevoix chez lesquels on peut dénicher de prometteuses petites merveilles.
Juste avant pour la ville de Québec, le temps du Carnaval qui aura lieu du 30 janvier au 15 février et celui de découvrir le nouveau Palais de Bonhomme qui sera construit face au Parlement et près du parc d’attractions des Plaines d’Abraham où nous nous ferons un plaisir de nous rendre pour ne pas manquer non plus l’étonnante course de canots qui a lieu sur le Saint Laurent gelé.
Pour TOUT savoir : Bonjour Québec www.bonjourquebec.com/qc-fr/accueil.html
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Pascal Miche, un Belge qui a épousé une Québécoise a mis au point dans son Domaine de la Vallée du Bras dans la région de Charlevoix, l’Omerto, un vin apéritif de tomate sur la nature duquel bien des sommeliers se cassent les dents. Sec, il accompagne fort bien un poisson fumé ou des coquillages et, dans sa version moelleuse, il fait merveille sur un foie gras ou sur les desserts. Pascal est un des 40 producteurs de la Route des Saveurs de la région de Charlevoix chez lesquels on peut dénicher de prometteuses petites merveilles.
Les chefs cuisiniers, ainsi
fournis, ne sont pas en reste pour développer la gastronomie locale. C’est Laurent Godbout, un Montréalais, chef du restaurant Chez l’Epicier qui représentera le Canada au Bocuse d’Or à Lyon en janvier 2015.
Juste avant pour la ville de Québec, le temps du Carnaval qui aura lieu du 30 janvier au 15 février et celui de découvrir le nouveau Palais de Bonhomme qui sera construit face au Parlement et près du parc d’attractions des Plaines d’Abraham où nous nous ferons un plaisir de nous rendre pour ne pas manquer non plus l’étonnante course de canots qui a lieu sur le Saint Laurent gelé.
Pour TOUT savoir : Bonjour Québec www.bonjourquebec.com/qc-fr/accueil.html
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