On n'a pas fini d'entendre parler de la loi anti-tabac et de ses dommages collatéraux. Les cigarettes, c'est un peu comme les voitures, il faudrait en acheter pour payer le maximum de taxes et ne pas s'en servir.
Comme beaucoup de non-fumeurs, n'ayant jamais fumé, je n'ai jamais eu à arrêter, ce qui me rend presque plus tolérante. Mais je n'ai jamais trop apprécié les volutes des autres au restaurant dés l'arrivée des amuse-bouches. D'autant que, si certains restaurateurs, à l'époque où le tabac était permis à peu près partout, disposaient sur les tables un petit chevalet invitant à "réserver les joies du tabac au salon", d'autres ne se gênaient pas pour faire comprendre à leurs clients non fumeurs que la cigarette, la pipe et le cigare était autant d'instruments de convivialité. J'ai détesté aussi voir passer la fumée des visiteurs de la chambre voisine passer sous ma porte à la maternité ! ! !
Mais à une époque où il est à peu près interdit de fumer, tout comme de boire (sauf dans les soirées étudiantes où l'alcool, fournit pratiquement gracieusement par les marques, coule à flot et apprend aux jeunes gens à se saouler d'importance), j'ai un peu tendance à montrer les dents. Ce qui m'agace au plus haut point, ce ne sont pas les interdictions, c'est la leçon de morale qui va avec. Toute personne qui s'échappe pour en griller une à l'extérieur subit d'amicaux regards de reproche, mais de reproche quand même. Celui-là, s'il attrape un cancer un de ces jours, on n'ira pas dire qu'il l'a bien cherché (on reste politiquement correct), mais c'est tout comme...
Et c'est pareil pour ceux ou celles qui ont un tour de taille un peu avantageux, on ne vous parle que régimes encore et toujours, y compris au restaurant. Bonjour la joie ! Il faut quand même savoir que la plupart des fumeurs (j'en connais...), ne demanderaient pas mieux que d'arrêter de se ruiner la santé et de voir les billets de 5 euros partir quotidiennement en fumée. Surtout depuis qu'on a découvert récemment qu'il y avait du Polonium dans les blondes. Même les accros au féminin, toutes celles qui ont peur de grossir si elles arrêtent, rêveraient que leur sevrage soit sans conséquence en matière de kilos. Si c'était possible, elles arrêteraient tout de suite, du moins, elles essaieraient...
D'autant qu'on entre dans la saison froide et que faire les asperges dans la rue en tapant des pieds pour se réchauffer devient de moins en moins drôle. En plus, ça fait mauvais genre... A cette période de l'année, les non-fumeurs ne leur envient plus la fameuse pause cigarette exclusivement réservée à ceux et celles qui ont besoin d'en griller une. Ce qui créée d'ailleurs un sympathique climat dans l'entreprise. Sachant tout de même que les dirigeants regardent de travers les fumeurs qui grattent de précieuses minutes sur les 35 heures. On n'a rien sans rien !
D'autres non-fumeurs vous diront que, dans les bars, la clope était plus sympa que son absence. Ça sentait la fumée, certes, mais pas la transpiration. Dommage collatéral d'une loi, par ailleurs, irréprochable ! En France, pays des libertés ( !), il ne faut pas rêver, la cigarette est désormais prohibée. Nul ne s'en plaindra.
Mais il est des hôtels, dénichés sur Hôtels.com qui ont contourné le problème. A Berlin, où le Park Inn situé sur la célèbre Alexanderplatz, met un joli bus, confortablement équipé, à la disposition de ses clients pour en griller une. Ce qui leur évite de faire le pied de grue dans la rue. A Marrakech où le Ksar Char Bagh qui se distingue par sa somptueuse carte de cigares, a toutes ses chambres qui disposent d'une vaste terrasse où l'on peut fumer le narguilé en admirant l'Atlas enneigé. Et à Honolulu où le trois étoiles Hawaii Prince dispose de 4 étages entièrement fumeurs.
Il faut savoir aussi que, si les parties communes des hôtels sont considérées comme lieu public et par là non-fumeurs, les chambres font partie du domaine du privé et que l'on peut y fumer sauf interdiction expresse de la direction. Si bien des hôtels sont intégralement non-fumeurs, d'autres proposent des chambres à tous ceux qui n'ont pas encore arrêté. Mais dans celles-là, on y fume à peu près systématiquement. Et là, moi, je n'en veux pas ! L'odeur de tabac froid, merci bien. La tolérance à ses limites !
mardi 30 septembre 2008
FUMEUX...
Publié par Martine Montémont à 14:34
Libellés : Forme, Hébergement
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